Course à la direction du PLC La candidature de Chandra Arya est ...

(Ottawa) L’un des sept candidats à la direction du Parti libéral a déclaré que le parti ne lui permettait pas de se présenter.  

Le député ontarien Chandra Arya a déclaré que le Parti libéral l’avait informé qu’il n’était plus en lice pour devenir son prochain chef. M. Arya, qui a été le premier à annoncer sa candidature pour remplacer le premier ministre Justin Trudeau, dit qu’il attend la communication officielle des libéraux et qu’il réfléchit aux prochaines étapes.  

Dans une déclaration publiée sur les médias sociaux, M. Arya estime que la décision du parti soulève « d’importantes questions quant à la légitimité de la course à la direction ».

« Cette décision soulève des questions importantes sur la légitimité de la course à la direction et, par extension, sur la légitimité du prochain premier ministre du Canada », a déclaré le député Arya dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux.

M. Arya n’a pas expliqué ses inquiétudes ni fourni les raisons invoquées par le parti pour refuser sa candidature. Il n’a pas immédiatement répondu aux appels téléphoniques et aux messages plus tard dimanche.

Le porte-parole du Parti libéral, Parker Lund, a confirmé que M. Arya ne serait pas candidat, citant une clause des règles nationales de leadership qui stipulent qu’un candidat potentiel peut être disqualifié s’il est jugé « manifestement inapte à occuper le poste de chef du parti ».  

Cela pourrait être dû à des déclarations publiques, à une conduite inappropriée passée, à un manque d’engagement envers la démocratie ou de tout risque à la réputation ou risque juridique, selon les règles.  

Parker Lund n’a pas précisé ce qui a spécifiquement conduit le député Arya à être retiré de la course.  

M. Arya était l’une des sept personnes qui ont soumis des documents et un dépôt remboursable de 50 000 $ la semaine dernière pour participer à la course.  

Les libéraux doivent choisir le prochain chef du parti le 9 mars.