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Festival Osheaga La folie Noah Kahan frappe encore

Festival Osheaga La folie Noah Kahan frappe encore
Il était là il y a quelque temps, et voilà que déjà on lui ouvre à nouveau les bras. Pour la deuxième fois en l’espace de quatre mois, le public montréalais a eu droit à un spectacle majeur de Noah Kahan, vendredi. Pour l’occasion, la superst

Il était là il y a quelque temps, et voilà que déjà on lui ouvre à nouveau les bras. Pour la deuxième fois en l’espace de quatre mois, le public montréalais a eu droit à un spectacle majeur de Noah Kahan, vendredi. Pour l’occasion, la superstar de la pop-folk, cœur ouvert et gorge déployée, a essentiellement réussi un sans-faute.

Publié à 0h00
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Le 13 avril dernier, le natif du Vermont se produisait devant 15 000 fans au Centre Bell. Ça n’a pas suffi. La province en voulait plus.

Cette fois, l’auteur-compositeur-interprète a eu devant lui au moins trois fois plus de spectateurs, en clôture de la première journée d’Osheaga. L’organisation du festival, sans fournir de chiffre exact, a assuré avoir « presque rempli » le parc Jean-Drapeau, qui peut accueillir jusqu’à 55 000 personnes.

Ça n’a pas été bien complexe : le public lui a donné l’approbation recherchée dès les premières notes, avant même qu’il n’apparaisse sur les planches. N’importe qui aurait pu constater, en l’espace d’une seule chanson : tout le monde s’était déplacé pour lui.

Le moment devait être assez spécial. Comme le Vermont est somme toute proche de Montréal, le jeune Américain pouvait se permettre le voyage comme amateur de musique en live – et vendredi, il a pu se familiariser avec une autre facette.

PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

Noah Kahan

Je venais ici comme spectateur quand j’étais jeune… Je ne peux pas croire que la première fois que je me produis au festival, je suis la tête d’affiche !

Noah Kahan, vendredi soir sur scène à Osheaga

Âgé de 27 ans, l’artiste reconnu pour la capacité à se décharger de son lourd passé à travers la musique et pour l’énergie et l’amour qu’il transmet à ses fans s’est permis quelques interludes pour échanger avec eux, entre des acclamations soutenues et des morceaux dont les paroles étaient systématiquement reprises par la foule.

PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

Noah Kahan

Quand il se confie à ceux et celles qui l’écoutent, Kahan est plus qu’excellent. Il a développé l’art de toucher les gens avec ses pistes sur la rupture ou le deuil, mais aussi la santé mentale.

C’est son ouverture sur ces sujets, ponctuée de leur interprétation sur scène, qui a fait de l’Américain la nouvelle coqueluche de millions de personnes.

Sa longue chevelure séparée en deux tresses brunes, la tête d’affiche puisait visiblement loin en lui, vendredi soir, pour cracher des paroles d’une sincère intensité.

PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

Noah Kahan

Les yeux souvent fermés, guitare à la main, Noah Kahan affichait une authenticité comme seul le vécu en donne. Si chanter de toute son âme est possible, alors il s’approche assurément de cet état.

La foule a particulièrement plébiscité les titres Dial Drunk, d’entrée de jeu, puis All My Love, en milieu de spectacle, deux succès du répertoire de la vedette. Et on ne peut oublier Stick Season, qui dépasse le milliard d’écoutes juste sur Spotify.

Clin d’œil après une heure sur scène, Kahan a enfilé l’uniforme de l’équipe de Montréal dans la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF).

Créative Melanie Martinez

Avant-dernière dans l’alignement principal, Melanie Martinez a quant à elle livré une prestation aux antipodes, mais tout aussi incarnée.

PHOTO TIM SNOW, FOURNIE PAR EVENKO

Melanie Martinez sur scène avec trois danseuses de sa troupe

Sensuelle, envoûtante, la New-Yorkaise de 29 ans respire la confiance malicieuse et, surtout, la conscience de ce qu’elle dégage.

Appuyée par de nombreuses danseuses, elle a plus d’une fois suscité de vives réactions chez les festivaliers, impressionnés et emportés par sa mise en scène aussi créative que provocatrice.

Couchée dans un berceau pour bébé et entourée de ses danseuses ou arborant son masque signature qui combine visage de chat et papillons, l’interprète pop s’est fait plaisir en accompagnant à sa manière anticonformiste le coucher du soleil sur l’île Sainte-Hélène.

Première journée réussie

Les festivaliers étaient souriants. L’ambiance, malgré l’importance de la masse, avait un côté convivial. C’est comme si, l’espace d’un après-midi et d’une soirée, tout le monde s’était mis d’accord pour passer un agréable moment.

La performance du trio nord-irlandais Two Door Cinema Club, déplacée à 18 h 10 en raison de l’annulation tardive de Dominic Fike, était merveilleusement représentative de l’esprit agréable de ce jour 1.

Veston olive, moustache rousse, léger sourire en coin… le chanteur principal Alex Trimble avait tout d’un gentleman dont la douce aisance sur scène accompagnait tant les festivaliers allongés dans l’herbe que ceux discutant dans la grande colline. Sans laisser de côté ceux qui se tenaient à l’avant sur les clôtures.

PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

Alex Trimble de Two Door Cinema Club

Flanqué de ses acolytes Sam Halliday et Kevin Baird, Trimble affichait l’aisance tranquille propre à la musique alternative proposée par son groupe.

Il a spécialement brillé avec What You Know, le grand hit de la formation, pour conclure sa présence à Montréal.

D’un point de vue organisationnel, l’avertissement de chaleur en vigueur dans le sud du Québec n’a en rien gêné les festivaliers. Ceux-ci avaient accès à de nombreux points d’eau, plusieurs coins d’ombre, une zone de brumisateurs et même des jets d’eau près des deux grandes scènes.

Le site, légèrement revisité avec la modification d’un escalier au profit d’un trajet linéaire vers les scènes secondaires, offrait aussi des déplacements plus optimaux.

Cette journée n’était pas seulement une occasion pour les amateurs de musiques en tous genres de se réunir. Elle marquait également le coup d’envoi qui a permis à une organisation bien rodée d’amorcer ses trois festivals consécutifs sur la bonne note.

Osheaga se poursuit ce week-end. Les billets pour ces deux journées, de même que les forfaits de trois jours, sont tous vendus. L’équipe d’evenko s’attend donc à deux grosses journées ce samedi et dimanche pour la 17e édition.

Après quoi le site sera, comme à l’habitude, mobilisé pour accueillir la neuvième édition d’ÎeSoniq (samedi 10 et dimanche 11 août), puis la troisième édition du festival Lasso – respectivement voués aux musiques électro et country.

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